15/01/23 - 14/o2/23

Cambodge

Le Cambodge était autrefois un puissant royaume, dominé par les Khmers, civilisation d’abord Hindou puis Bouddhiste. Bâtisseurs de la cité millénaire qu’est Angkor et contrôlant une bonne partie de la région d’Asie du Sud-est, ils ont laissés un important héritage sous la forme de nombreux temples majestueux. C’est aussi un pays à l’histoire récente particulièrement tragique, dont la population peine encore à cicatriser la blessure infligée par la folie des Khmers rouges. Globalement plus pauvre que ses voisins Thaïlandais et Vietnamien, le Cambodge est en plein essor et sa capitale, Phnom Penh montre les signes d’une ville qui se veut dynamique et orienté vers le futur.

Le pays

A la fois charmeur et déconcertant, le royaume du Cambodge à de quoi nous envouter. C’est dans la rencontre entre modernité et histoire (un passé à la fois grandiose et terrible) que réside sa magie.

Évidemment quand on pense au Cambodge, on a surtout en tête cette image de temples en pierres, majestueux, entourés de forêt et dont les racines des arbres sont venues s’encastrer dans ce qui était autrefois une cité imposante. Je me dois d’admettre que en dehors de Siem Reap et des ruines d’Angkor, du lac Tonlé Sap et de sa capitale, Phom Penh, je ne connaissais pas grand chose d’autre.

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CAMBODGE

Les temples sont souvent le prétexte d’un voyage au Cambodge. Pour autant, ce serait une erreur de mettre de côté le reste du pays et ses villes. D’abord Phnom Penh, capitale anarchique mais fascinante, on apprécie particulièrement son dynamisme et sa situation sur les rives animées du Mékong. Ensuite Siem Reap, portée par ses cafés cosmopolites, ses marchés colorés… 

La vie est bien différente dans les campagnes, où ses déroulent des paysages intemporels de rizières et de palmiers à sucre. On retrouve également un peu partout des traces de l’Indochine, ne serait-ce que dans l’architecture des bâtiments, on peut citer la ville de Kampot, connue pour ses plantations de poivre et ses marais salants, car oui, c’est au bord de mer. Enfin, on apprécie l’aspect balnéaire, tant plébiscité en Thaïlande, mais dont les plages du Cambodge n’ont rien à envier à son voisin.

Les Khmers font preuve d’un inébranlable optimisme malgré des années de massacres (il y a seulement une quarantaine d’années), de misère et de troubles politiques. On ne peut quitter ce royaume sans un sentiment d’affection et d’admiration pour sa population.

 

Ce que nous aimerions voir

Le Mythique Mékong (on continue de le suivre
Les majestueux temples d'Angkor
L'histoire et le patrimoine riche
La vibrante Phnom Phen et Siem Reap
Les plages de rêves
Les marchés
Son peuple si touchant
Les paysages de campagne
L'architecture coloniale (Kampot)

 

Ce qu’on a pas eu le temps de faire

Battabang (il faut faire des choix)
La région du Mondolkiri
La chaîne des Cardamomes

 

Ce qu’on a préparé

Démarches

Rien de particulier, nous avons fait une demande d’e-visa (30$ contre 36$ à l’arrivée). Les démarches ont été très simples. Là encore, ça n’empêche pas la corruption à la frontière terrestre! Et là encore nous aurions pu attendre et refuser de payer mais le passage de frontière n’étant pas une partie de plaisir, on essaye de faire au plus vite ! 

Réservations

Pas de réservation de vol (nous passons par la frontière terrestre), ni pour les transports (on a fait au fur et à mesure sur https://camboticket.com/ qui permet de reserver bus, ferry, minivan…). Pour les hôtels, nous sommes passés par Agoda, bien moins cher que Booking sur ce pays aussi.

Transports

Il est vrai que les routes et les transports peuvent être légèrement cahotiques que les trajets peuvent être longs. Nous avons donc pris des tuktuks (qu’on réserve avec Pass App, ça évite de devoir négocier chaque course), bateaux, bus, minivans… Comme dans tout le pays, tout se fait tranquillement mais faut pas être préssé.

Billets davion

 

Les endroits où nous sommes allés

 

Notre ressenti

Nous avons été un peu moins enchanté par le Cambodge que par le Laos. C’est difficile à décrire et bien sûr, il ne s’agit que de notre ressenti. Peut être est-ce la pauvreté plus marquée, des sentiments contradictoires plus forts, un rythme plus frénétique, une certaine « fatigue » après 3 mois de voyage… Malgré cela, on y a découvert des choses incroyables!

J’avais hâte de découvrir les temples d’Angkor. Depuis que je suis gamine et que je les voyais dans les reportages TV, ils me fascinaient. Et c’est vrai que le vaste site archéologique d’Angkor est sans conteste parmi les plus remarquables du patrimoine mondial ! Il faut rajouter à cela que nous avons eu la chance inouïe de pouvoir le visiter avec un super guide qui nous a expliqué l’histoire, montré les détails… et sans trop de monde puisque avant l’ouverture de la frontière chinoise.

Nous avons également apprécié Phnom Phen, aussi fascinante que la circulation y est chaotique, elle semble faire table rase du passé en se voulant moderne et branchée. J’ai particulièrement apprécié la visite de la prison S-21, reconvertie en mémorial des victimes des Khmers rouges.

Mais au delà de ces villes, c’est surtout sa campagne qui pour moi est la plus représentative du pays (en tout cas de l’image que j’en avais, cette terre rouge, ces palmiers à sucre, ses chemins cabossés…).

J’avais lu que les Khmers étaient moins souriants que leurs voisins, que les rapports étaient tronqués par la pauvreté et le rapport à l’argent. C’est par l’échange que l’on tend à comprendre la réalité d’une culture. Pour ma part, j’ai trouvé les Cambodgiens particulièrement ouverts et accueillants. Curieux, ils sont touchants par leur sympathie, malgré il est vrai une sorte de « regard triste ». Fiers de leurs origines, ils n’hésitent pas à partager l’histoire et les mérites de leur pays.